A dance with Gods
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A dance with Gods

L'équilibre fragile de l'île des hommes devient menacé lorsque les dieux viennent y vivre...
Dans cette danse doucereuse entre mortels et divinités,
quelle attitude adopterez-vous ?
 
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 Une brise incandescante. [PV Kalisha]

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Zakarian Vaalkyr
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Zakarian Vaalkyr


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MessageSujet: Une brise incandescante. [PV Kalisha]   Une brise incandescante. [PV Kalisha] EmptyDim 17 Mai - 16:23

En ce jour ensoleillé, Zakarian aurait put laisser libre court à ses envies, se laisser porter au gré du vent effleurant sa peau. Au lieu de cela, il prit le temps de réfléchir. Une chose rare qu'il ne s'accordait que lors des occasions spéciales. Or, c'était un jour très spécial. L'aube pointait à peine quand sachant ce qu'il ferait de ce jour, Zak quitta le couvert des arbres pour se rendre en ville. Passé une nuit à la belle étoile n'avait jamais dérangé le dieu, il en profitait à chaque fois pour observer longuement les étoiles et se laisser bercer par le bruit du vent qui frôlait l'herbe, les feuilles ou la roche. Une fois en ville donc, il se mit en quête d'une chose bien précise, mais qui, ma foi, pouvait se matérialiser par bien de moyens. Il passa la matinée à flâner dans les rues, à trainer dans les bars au milieu de tous ces humains. Certains le dévisageaient, d'autres le regardaient de biais à la dérobée comme si ce qu'il faisait était mal ou interdit. La plupart d'entre eux pourtant ne fixaient le dieu qu'à cause du sabre qu'il tenait dans sa main droite. Même dans son fourreau Glace-vent attirait tous les regards tantôt curieux, tantôt admiratifs, tantôt craintifs.

Ils n'avaient cependant rien à craindre du dieu qui était d'humeur radieuse et même si cela pouvait changer du tout au tout en quelques secondes la douce brise qui s'appropriait la ville avait quelque chose de rassurant et de réconfortant. Zak discuta beaucoup et avec beaucoup de monde et tant et si bien qu'il apprit beaucoup de choses et en oublia encore plus. Une seule attira son attention et une seule fut digne d'être écrite. Content de sa trouvaille, le dieu Ouragan sortit du bar qui avait fait son bonheur, le sourire aux lèvres et longeant quelques trottoirs arriva sur un parking. Il y repéra un motard qui se dirigeait vers son véhicule. Noir était la moto, un fuselage de course, des pneus de cross, un carénage fait pour la vitesse et un moteur qui chantait mieux que les hommes. L'humain démarra son engin. Alors une main se posa sur son épaule et, surpris, il se retourna. C'est avec le plus grand sourire que Zakarian lui envoya une droite en plein dans la mâchoire. Allongé sur le bitume, il assista impuissant à un spectacle qui devait lui déchirer le cœur. Le dieu, harnacha Glace-vent à la moto et se mit en selle. En un rien de temps il fut hors de la ville et quittant la route, il coupait à travers champs à toute allure. Sans casque ni aucune protection, Zak sentait le vent le parcourir, claquer ses cheveux et cingler ses vêtements. Il y avait tellement de plaisir qui émanait de cela pour le dieu qu'il en demandait plus encore et toujours et de plus en plus vite il allait. Droit devant vers un horizon se rapprochant à grands pas, vers un objectif que lui seul connaissait... Sa sœur. Ne me demandez pas comment il savait où la trouver. C'était ainsi... Il est dit que les jumeaux sont liés par bien plus que le sang... Un lien unique.

C'est en milieu d'après-midi qu'il découvrit les premiers signes de la présence de sa sœur. Une vaste colonne de fumée s'élevait au loin. Sans hésiter, Zakarian fit vrombir le moteur de sa monture d'acier et s'en alla rejoindre ce point. Une ou deux heures plus tard il était au sommet d'une colline et put contempler l'œuvre de sa sœur. Un village en ruine, des habitants qui s'entretuaient et l'odeur de cendres qui engluait l'air. Même si le village était à quelques dizaines de mètres en contrebas, Zak distinguait très bien les visages de tout à chacun, mais nulle trace de Kalisha dans le village et il connaissait suffisamment bien sa sœur pour prédire qu'elle n'était pas au milieu de ce carnage. Non, elle préférait admirer son œuvre plutôt que d'y participer activement. Le regard du dieu se décala alors un peu sur la droite et il la vit... sur une hauteur surplombant la ville par l'ouest. Lui... se trouvait au dessus d'elle et il enfourcha de nouveau la moto. Kalisha semblait absorbée par la destruction de ce village et autour d'elle, trois centaines de ses soldats formaient une garde personnelle. Au moins un point que Zak ne comprenait pas chez sa sœur. Pourquoi s'encombrait-elle de ces crétins humains ou non qui étaient collés à ses bottes en tout point du jour et de la nuit ?

Enfin bref, ce n'est pas pour eux qu'il venait et fonçant dans le tas il n'utilisa une rafale de vent pour se dégager un passage dans l'unique but de ne pas faire d'égratignure à sa moto. Vitesse oblige, il fallut un dérapage plus ou moins contrôlé pour arrêter l'engin et son cavalier. A peine arrêté qu'il fut prit à parti par les épées tirées du fourreau de quelques gardes. Par pur réflexe me direz-vous le dieu récupéra Glace-vent et son étui puis envoya valser la moto sur les hommes un peu trop hardis à son goût. Il n'avait plus du tout cure de la moto et déjà le vent s'élevait. L'air agité présageait de la colère du dieu. Un bond et quelques vrilles plus tard un corps s'écroulait, coupé en deux par le tranchant de la lame de cristal. La tempête se profilait à l'horizon alors que le dieu esquivait un coup d'un salto arrière. Il était face à une armée et ne voyait pas encore sa sœur qui devait être derrière toute cette populace de guerriers mal léchés. Le massacre semblait inévitable et pourtant... le vent tomba d'un coup et le dieu rengaina. Il n'avait pas du tout envie de se battre, même si l'odeur des guerriers était loin d'être enivrante et méritait châtiment.


"Hey frangine ! Tu peux dire à tes caniches de ranger leur jouets s'il te plait ?"

Sa voix était forte pour se faire entendre et avait quelque chose d'insolente et de moqueuse. Un caractère rieur et joyeux qui caractérisait, jusqu'à maintenant la journée du dieu.
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Kalisha Stark
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MessageSujet: Re: Une brise incandescante. [PV Kalisha]   Une brise incandescante. [PV Kalisha] EmptyLun 18 Mai - 18:42

J'ai 160 ans aujourd'hui.

Ca veut dire qu'il a 160 ans lui aussi...


Les yeux encore fermés, en nuisette de dentelles noires sur mon lit de plume, je me laisse quelques secondes encore avant d'accorder un regard à l'aube de ce jour nouveau. Je suis dans mon temple, l'endroit le plus serein au monde, du moins pour moi, sachant que j'ai un camp d'entrainement juste à côté dont les bruits de ferrailles et cris d'hommes qui parviennent à mes oreilles du matin au soir en aurait énervé plus d'un à ma place.

Mais moi ça me plait.

Oui ça me plait, de savoir qu'ils sont deux milles à s'entrainer dans l'unique but de me servir, juste au pied de mon temple, à mes pieds. Prêts à exécuter le moindre de mes ordres, même s'il s'agissait d'engendrer l'apocalypse, ils me suivraient, aveuglements, quels braves, braves jouets décidément....

Ils sont deux milles, et chaque année j'en sélectionne 300 qui me suivront absolument partout. ma garde personnelle, ma garde rapprochée, les seuls autorisés à entrer dans mon temple. Là pour me protéger 24h/24, ce serait pour eux le plus grand des honneurs, que de mourir pour moi. Ils ne sont que des pions, mais je peux leur faire confiance, pour leur efficacité sans faille. Qu'un chasseur vienne, et tente de me détrôner, je suis l'une des déesse les plus adulées, et des mieux protégées de ce monde....

Car en plus de mes 300, il suffit que j'intrigue pour avoir les armées de ce monde derrière moi.


Ca n'a pas été sans mal. 160 ans aujourd'hui, 150 ans sur cette île, 140 ans de complots, et me voici désormais à la place du maître du jeu.

Un jeu dont je ne me lasserais décidément jamais.



J'ouvre les yeux, enfin. Regarde la lumière qui commence à filtrer à travers les volets de ma chambre. Une chambre gigantesque, mais presque vide. Je ne suis pas particulièrement attirée par le luxe, et en général je suis dehors à parcourir les villages en quête de chaos. la seule salle de mon palais qui soit remplie à craquer est celle où je stocke toutes les offrandes que je reçoit. un jour peut-être, trouverais-je ce que j'en ferais...

La journée s'annonce belle, à la hauteur de mon moral. Après tout il est bien rare que je sois de mauvaise humeur. ma patience est tellement grande que mes soldats sont persuadés qu'elle n'a pas de limites. mais même en le sachant ils ne cherchent jamais à me froisser... Quand à moi, un rien de chaos suffit à me rendre joyeuse, et comme je sais parfaitement le créer, je n'ai jamais eu de soucis à ce niveau là.

Et puis quelque chose me dit, que je vais avoir droit à des retrouvailles des plus appréciables. je ne sais pas pourquoi, je le sens, c'est comme ça.

Il va falloir que je l'accueille dans les règles de l'art...

Il n'est que temps que la journée commence.

Je me lève, douce et légère, délaisse la nuisette pour lui préférer une robe courte noire et rouge ainsi qu'un chapeau noir au long ruban rouge qui accompagnera mes mèches lorsqu'elles voleront au vent. J'enfile également des bottes lacées noires qui m'arrivent aux genoux, et enfin je prend le temps de draper mes yeux d'un fin voile de dentelle noire.

Ce voile, c'est un peu ma signature, et aujourd'hui, tout le monde comprendra qui je suis au moindre coup d'oeil. Et surtout, ma cible du jour comprendra qui je suis. et je veux voir sa peur de perdre son amour pour la paix quand il me verra. je veux le voir déchiré par des sentiments contradictoires douloureux quand mon chaos s'emparera de lui, je veux voir ses larmes couler de désespoir quand il détruira ce qui lui était cher emporté par mes émotions. mais je ne veux pas que lui voit le plaisir dans mes yeux à ce moment là, ce serait lui accorder trop d'honneurs...

Avec un rire doux et chaleureux, je sortais de ma chambre, et adressais un sourire aux 300 soldats qui venaient de s'agenouiller devant ma porte, devant moi, d'un seul et même geste lorsqu'il avait entendu ma porte s'ouvrir.


Nous pouvions y aller.



*******



Le prêtre terminait de se trancher les veines de désespoir et de honte ( et en me maudissant accessoirement ) après avoir mis à feu et à sang sa propre église, puis avoir vu son village s'autodétruire lorsque je sentis dans l'air un parfum familier.

Je fermais les yeux un instant sous mon voile de dentelles noires. il était encore loin, mais il se rapprochait vite. il serait bientôt là.
Avec un sourire joyeux, j'observais les dernières traces de batailles entre habitants hargneux. Ceux qui étaient encore totalement sous l'emprise de la haine incommensurable que j'avais créée chez eux continuaient de détruire tout ce qu'ils avaient sous la main, sous le regard hébété et noyé de larmes de ceux, encore vivants, qui avaient repris le contrôle de leurs sentiments.
Le spectacle d'aujourd'hui avait été d'une rare violence, on ne se doute pas de toutes les petites tensions qui s'accumulent entre les membres d'un village si peu développé. Tellement de failles à exploiter que l'espace d'un instant je n'avais plus su où donner de la tête. mais le résultat avait été largement à la hauteur de mes espérances.

Un de mes meilleurs anniversaires.

Le bruit d'une moto faisant un dérapage parfaitement contrôlé du point de vue de son conducteur, mais totalement raté et des plus dangereux pour les spectateurs eut la bonté de m'annoncer l'arrivée officielle de mon cher frère.

Je fermais les yeux et me demandais avec un sourire combien d'hommes je devraient aller sélectionner demain pour re-compléter le nombre de mes 300.

Je fus étonnée de n'en compter qu'un seul avant que ma moitié ne m'interpelle avec son ton moqueur des bons jours. Je n'eus qu'à claquer des doigts pour que les 299 soldats restant s'agenouillent devant moi, ayant déjà complètement sortis le nouveau-venu de leur esprit. Mon frère aurait bien pu continuer à les découper dans leur dos, ils n'auraient pas bouger. Une fois encore, j'admirais leur admirable obéissance. je les affectionnais presque d'être si efficaces, enfin, autant qu'on peut affectionner un jouet. Et bien entendu, c'était loin d'atteindre l'amour que je portais aux deux êtres qui comptaient pour moi : Mon frère, et Fire-Fantasy.

On m'avait reproché un jour je crois, d'accorder plus d'importance à une simple arme qu'à des êtres humains. c'était ridicule, car Fire-Fantasy a bien une âme propre. Et elle vaut bien plus que l'humanité toute entière...

Enfin, il n'était que temps de pouvoir passer du temps avec le seul être pour qui j'avais encore plus d'affections que pour ma fidèle arme : Mon frère jumeau.

D'une voix douce je congédiais mes soldats :

- C'est mon frère jumeau, je vous prierais à l'avenir de lui accorder autant de respect qu'à moi. Et maintenant je veux que vous alliez achever les habitants du village, leurs cris n'ont que trop duré. Choisissez en 10 seulement parmi vous qui resteront ici à distance respectable de mon frère et moi, au cas où j'aurais de nouvelles instructions.

Trois secondes plus tard, il ne restait plus que 10 de mes fiers soldats, et tous les autres avaient descendus la colline d'un pas résonnant comme la promesse d'une mort rapide pour les survivants du village.

Une fois de plus j'avais pu admirer là leur efficacité. ils avaient un désir tellement fort de me servir le plus promptement possible qu'ils n'avaient plus besoin de se concerter les uns les autres pour répondre à mes attentes à l'exacte et dans les plus brefs délais. j'allais finir par croire qu'ils avaient réussi à développer un certain pouvoir de télépathie...


Mais le sujet m'importait peu pour le moment. je rejoignais mon frère, qui semblait toujours aussi radieux pour l'instant, et je le serrais tendrement dans mes bras avant de me placer face à lui.

-Mon frère... Joyeux anniversaire.

Lui souhaitais-je d'une voix douce et chaleureuse. Était-il nécessaire de lui rappeler l'âge que nous avions atteint ? inutile, je crois qu'il aurait le temps de l'oublier d'ici la tombée de la nuit. Cela faisait un moment que nous ne nous étions pas vus, et pour l'heure j'avais plutôt envie de prendre de ses nouvelles.

-Tu m'as l'air d'aller bien, des nouvelles intéressantes depuis la dernière fois ?
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Zakarian Vaalkyr
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MessageSujet: Re: Une brise incandescante. [PV Kalisha]   Une brise incandescante. [PV Kalisha] EmptyLun 25 Mai - 16:04

Le dieu s'étonnait à chaque fois de la promptitude des soldats de sa soeur à lui obéir et éclata de rire alors qu'ils étaient tous figés, un genoux à terre, et les yeux dans le vide. A chaque il se demandait aussi pourquoi sa soeur s'encombrait d'autant de lames alors que les deux siennes étaient largement suffisante pour qu'elle se défende. Zakarian savait... savait que malgré la frêle allure de sa soeur, celle-ci maniait son arme avec presque autant de dextérité que lui. Enfin, il avait rennoncé depuis longtemps à essayer de la persuader que ces types étaient des boulets. Elle semblait s'en accomoder et pour une raison obscure, elle se délectait de leur obéissance aveugle. Le sourire lui barrant le visage, le dieu se délecta lui de voir sa soeur congédier les bourrus pour aller réduire en cendres un village déjà en ruines. Il y avait dans la présence de Kalisha un je ne sais quoi qui vous appeurait et vous attirait, qui vous terrifiait et vous envoûtait et chaque fois, Zak était impresionné par cette aura de force qu'il ne dégagerait jamais et qu'il ne cherchait pas non plus à dégager. Kalisha terrifiait ses victimes bien avant leur mort, son frère les tuait sans qu'elles en ait seulement le temps.

Le dieu serra sa soeur dans ses bras aors qu'elle faisait de même et lui souhaitait un joyeux anniversaire. Cela eut pour effet de lui rappeler qu'il ne se souvenait plus de son âge... mais il n'en avait que faire. Une année de plus ou de moins qu'est-ce que cela changeait réellement ? Le nombre de victimes des enfants du chaos peut-être bien, mais pas grand choses d'autres. Relachant l'étreinte sur sa soeur, ill n'avait plus d'yeux que pour elle. Elle semblait en pleine forme et radieuse, comme chaque année... Aussi loin que remonte sa mémoire, Zakarian ne se souvenait pas avoir vu une seule fois sa soeur de mauvaise humeur ou en colère, mais il se disait que cela faisait une moyenne honorable à eux deux. Il n'avait d'ailleurs pas tord, quoique le mot honorable était peut-être mal choisit.

"Joyeux anniversaire à toi aussi chère soeur."

Un sourire charmeur et presque enfantin, un clin d'oeil remplit d'amour fraternel et le voilà qui repartait à rire. Le dieu ouragan était heureux de revoir sa soeur, cela faisait longtemps... trop longtemps. Il s'arrêta de rire pour écouter Kalisha prendre de ses nouvelles et lui répondre.

"En effet, je vais pas trop mal. Toi non plus à ce que je vois."

Le dieu allait commencer à essayer de récapituler tout ce dont il se rappelait depuis leur dernière entrevue, mais un truc le génait. Il eut du mal à savoir quoi parce qu'ne fait, il n'y avait pas qu'une seule chose en fait.
D'abord, l'odeur infecte qui émanait du village en feu par des colonnes de fumées noires. Agissant pour une fois avec méthode, Zakarian leva une forte bourrasque qui dura quelques secondes et qui éteignit tous les feux du carnage. Probable qu'au passage elle ait emporté plusieurs dizaine d'humains.
En second lieu, l'odeur nauséabonde, voire pestinentielle, que dégageait les dix crétins restés avec lui et sa soeur. L'odeur en soit n'était rien d'autre que de la sueur et pas plus nauséabonde qu'après un effort, mais le dieu ouragan avait un odorat très développé et une tolérance aléatoire. Dommage pour eux, mais aujourd'hui, elle s'approchait de zéro pour... juste pour eux en fait. Une seconde bourrasque les envoya valser loin... très loin... et surtout très haut. Il faudrait probablement les remplacer.
Ces deux points éclaircis, il trouva enfin la source de son malaise et d'un geste doux et vif, il releva le tissus qui couvrait les yeux de sa soeur.

"Voilà, c'est mieux comme ça."

C'est le plus naturellement du monde, comme si l'instant d'avant rien ne s'était passé qu'il débuta son récit.

"Quoi de neuf... ? Bah, je crois que j'ai revu maman à R'K'Slün y'a quelques jours, mais... je suis plus très sûr. Oh et puis de toute façon, on s'en fou. Sinon, j'ai visité un magnifique port y'a trois semaine avec un barde qui chantait super bien. J'espère qu'il s'en ait sortit... Plusieurs dieux du vents me réclament à corps et à cris pour que j'aille règler un problème avec les dieux des ténèbres. J'irais voir ça un de ces jours. Plus récemment, ce matin en fait, j'ai trainé en ville et j'ai apprit un truc intérressant. Ensuite j'ai... La moto !!!"

Stoppé net dans son discours, le dieu fit volte-face et découvrit derrière lui la carcasse défoncée de sa monture mécanique. Il couru jusqu'à elle et se laissa tomber à genoux.

"Non ! Non ! Non ! Bandes de salopards !"

Toute cette journée avait trop bien commencée et trop bien continuée. Cela ne pouvait durer. L'air ambiant changea soudainement. La calme brise mua en un torrent de courants chauds et froids s'entrelaçant dans un danse qui gagnait en puissance. La colère du dieu était réveilée et quelqu'un en paierait le prix. Non... pas quelqu'un... bien plus d'une personne. Terminé la détente, terminé le spectacle... place au chaos ! Zakarian Vaalkyr, fils du chaos se releva et dans toute sa fureur se retourna vers ce village presque mort. Il allait payé... Ils allaient tous payés, sauf elle. Un début de tornade naissait au-dessus dudit village et déjà quelques maison fragilisées par le feu s'écroulaient.

Puis soudain... Le dieu Ouragan se rappela du papier. Il se rappela qu'il allait faire plaisir à sa soeur et le vent tomba, la tornade s'essouffla et la brise revint. Doucement, les cheveux ondulant lentement, le dieu se rapprocha de sa soeur et sortit de sa poche une missive écrite de la propre main du fils du chaos le matin même. Il tendit cette lettre à sa soeur et la laissa la parcourir. Il n'y avait pas un roman, juste un emplacement et une explication de la situation. Lorsqu'on lui en avait parlé dans ce bar, Zak avait faillit mourir de rire car il savait cela impossible, puis il faillit tout détruire de fureur quand on lui affirma que c'était réel, pour enfin se calmer et partir sans faire de dégats en sachant qu'il avait trouvé le cadeau d'anniversaire de sa soeur. Là-bas à l'ouest. En plein coeur d'une plaine aride se dressait un village de pacifistes bien particuliers. Leur credo : élimine tout ce qui menace la paix. En d'autres termes, ils allaient essayer de s'en prendre à Kalisha.

"On va leur montrer ce qu'il en coûte de s'attaquer au chaos ?"

Une question dont le dieu connaissait déjà la réponse et infiniement attentif aux réactions de sa soeur, il n'éttendait qu'un mot. Un mot et ils feraient route ensemble vers la fin de ces fous. Une perspective qui réjouissait Zakarian. L'appel du sang... il ne l'entendait pas, en ignorait même l'existance, mais partager ce moment avec sa soeur serait le plus beau des cadeaux.
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Kalisha Stark
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MessageSujet: Re: Une brise incandescante. [PV Kalisha]   Une brise incandescante. [PV Kalisha] EmptyLun 22 Juin - 16:40

Tandis que je me dégageais doucement de l'étreinte, je pus apprécier de voir mon frère rire encore. Il avait vraiment l'air de bonne humeur, et il l'était depuis désormais au moins 5 bonnes minutes, ce qui était assez rare. Je retins un sourire. La stabilité des humeurs de mon frère était légendaire tant elle tendait vers le zéro absolue. C'est ce qui le rendait imprévisible, et terriblement dangereux à la vue de tous. Mais pas pour moi, je le sais.

Il est en train de réfléchir à ce qu'il va me dire. Etonnant, d'habitude tout ce dont il se souvient ( ce qui ne laisse pas tant de choses à raconter en règle général ) sort naturellement sans qu'il ait tellement besoin d'y repenser. Il doit être contrarié par quelque chose alors...

Je l'observe avec plaisir. Je sens une bourasque me froler tandis que vent bien plus fort se lève derrière moi dans la plaine. le vent s'attaquent au feu, je ne fait rien pour l'en empêcher. Sans résistance, le feu s'éteint docilement, et les nuages noires se dissipent. Il me semble que quelques corps auront été emportés. Etant donné que les hommes n'était pas particulièrement visés, ils ont dû avoir le réflexe de s'accrocher sufisemment. Les villageois n'auront surement pas eu le temps eux.
Il faudra tout de même que je leur demande de se recompter quand ils reviendront. Mais de toute façon, si mon frère avait voulu s'en prendre à eux, ils auraient plutôt volé comme....


Et bien comme viennent de s'envoler les 10 qui étaient restés à distance respectable pour "assurer ma protection". Pas un seul ne pousse un cri, en fait je crois qu'ils ont été ejectés du sol et propulsés loin dans les airsbeaucoup trop vite pour ça. Les humains meurent parfois juste par des changement d'atmosphère trop rapides, surtout qu'à une telle hauteur ils ont du mal à trouver de l'oxygène. Combien sur les 10 seront mort avant d'atteindre le sol ? J'aurais aimé parié si j'avais pu avoir la réponse, mais je ne perdrais pas mon temps à aler vérifier.


Leur disparition m'aurait légèrement ennuyée en d'autres circonstances. J'aime à ce que l'on pense que je suis faible. Que je ne dois l'obéissance de mes soldats qu'à mon pouvoir particulier. Je veux que l'on pense que mes minces bras ne peuvent se défendre seuls. Que j'ai besoin de mes 300. Je veux qu'on croit que je crains la solitude. Je veux que l'on y voit ma faiblesse.

Parce que c'est faux.

Et c'est bien pour cela que mon frère n'aime décidemment pas les jouets qui restent constamment près de moi je crois. Mais bon. Pour l'heure, je suis aux côtés du dieu ouragan, les rumeurs sur ma faiblesse ne devraient pas être altérées par la perte de ces 10 gardes du corps. Inutile donc, que je lui explique. Mon frère est instable, imprévisible, et insouciant, ou plutôt ininterressé. Il n'aime pas tellement les plans sur le long terme, la plupart du temps il les oublies même. Pas de stratégie avec lui alors que le moindre élément peut changer à ses yeux dans la seconde. Pas la peine donc que je lui explique pourquoi je tient à ce que les hommes me voient d'une certaines façon, pourquoi je décide des faiblesses ou des forces qu'ils me voient, pourquoi je tire toutes les ficelles à ce niveau là, parce qu'il l'oubliera probablement, et que même s'il ne l'oublie pas, ça ne l'empêchera pas de tailler encore dans les 300 la prochaine fois qu'il les verra.


Enfin, il me sourit de nouveaux, en relevant délicatement le fin bandeaux de dentelle noire qui cache mes yeux.

Des yeux d'un rouge profond, d'une douceur malseine, emprunts de violences et de chaos, sanglants, dangereux... Mais pas pour lui, il le sait.


Maintenant que plus rien ne semble le contrarier, les nouvelles pleuvent. Jusqu'à ce que revienne à sa mémoire la bécanne fumante et désormais bien amochée qui traine un peu plus loin depuis l'arrivée en douceur de ma moitié. Je sens la colère monter dans l'aura de mon frère, mais je sais qu'elle ne sera pas tournée vers moi, alors je médite rapidement sur ce que j'ai entendu.
Notre mère ? J'ignorais qu'elle se trouvait encore à R'K'Slün, enfin, si c'était bien elle. Je ne sais pas où est notre père, et comme l'a si bien dit mon frère, ça n'a pas d'importance. Ils étaient les chefs de leur catégorie autrefois, et désormais nous leur avons succédés. pour l'heure, ils me sont inutils. Quand à mon frère, ça tient du miracle qu'il se souvienne encore qu'il ait des parents.
La nouvelles de troubles entre les dieux du vent et les dieux des ténèbres m'inquiète un peu plus. J'avais eu vent de rumeurs à ce niveau là effectivement, mais je ne pensais pas que c'était grâve au point que les dieux du vent viennent solliciter l'intervention de mon instable petit frère. Il faudra que je lui réexplique comment me joindre si jamais il a besoin de moi.

Quand à la dernière nouvelle ? Voyons ? Ah et bien c'était étonnant, malgrès l'état de la moto, le village n'avait pas été raduit en poussières...


Intriguée, je regardais mon frère revenir vers moi, de nouveaux serein, une lettre dans la main. Il me la tendit, et après l'avoir soigneusement ouverte, je lus la missive d'un rapide coup d'oeil.

Et je me mit à rire.

A rire, à gorge déployée, d'un de mes rires doux, mais profonds, puissants, qui emplissait l'air de ma force, de ma véritable nature, de ma soif de chaos, de ma joie destructrice.

Et je riais encore, presque à en pleurer, devant cette nouvelle inatendue.

C'est pour cela, que je ne me lasserais jamais des hommes je crois...

Quand je me calmais enfin, c'est les yeux d'un rouge sang d'une clareté rare que j'annonçais, la voix pétillante d'une douceur voluptueuse... et venimeuse.

- Et bien, puisque l'on veut s'en prendre à moi, je me dois d'aller les saluer, n'est ce pas ?

Je ressentais déjà le plaisir rien qu'à l'idée de les rencontrer.. Oh oui... Quelle délectable journée... Vraiment...

J'acquiescait délicatement à la question de mon frère.

- Oui... Le chaos ne saurait les faire attendre.

Je lui pris la main et la pressait délicatement. Je me fichais alors, de mes 300. Ce cadeaux n'apartenait qu'à nous deux. Il était rare que des fous provoquent encore le chaos, c'était au chaos d'aller s'en occuper. Nous partiront seuls, nous sonneront leur fins seuls, nous nous délecteront de ce plasir seuls. Ensembles.

Le voyage serait surement rapide, le feu n'aidait pas pour les transports, mais la force du vent de mon frère aurait pu déplacer une ville entière, à défaut de la détruire.
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Rakutenshugisha
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Rakutenshugisha


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MessageSujet: Re: Une brise incandescante. [PV Kalisha]   Une brise incandescante. [PV Kalisha] EmptyJeu 24 Sep - 22:17

[Allez, hop, on lance la guerre thermonucléaire]

Rakutenshugisha avait réservé une nuit dans un village impie. Peuples de non-croyants, le serial-colleur avait bataillé toute la journée contre les blasphémateurs a grand coups de pinceau gluant pour leur faire ouvrir les yeux. Il avait boycotté une fabrique de chaise en plastique, remplit d'eau une voiture, et même dévalisé une fromagerie industrielle. Il avait collé sur la mairie une gigantesque affiche pour "le retour arrière de la société mécanique dans laquelle mère nature est étouffée par de vilains gaz chimiques qui empêchent monsieur héros de revenir sur les terres de ses ancêtres." Bref, il avait mis le chaos (selon lui) dans la ville. Il eu le droit à une pension complète dans un lieu qu'il connaissait bien, bien qu'il soit différent dans chaque ville : Le commissariat central. Dans l'esprit de Rakutenshugisha, il avait gagné ! Si on l'arrêtait c'est qu'il dérangeait la société, et donc que les gens allaient prendre conscience de leur statut d'esclaves de ce monde injuste envers les petits oiseaux et les rochers.


- Eyh m'sieux l'sergent chef. Vous savez, j'suis aimé de Mère nature moi !! Alors si vous me gardez ici, mes amis les animaux et leur gardes du corps les arbres, ils vont venir réduire en miette cette cité qui ne respecte même pas les droits d'un ornithorynque !


- Mais oui... Et pourquoi pas une tempête hein ? Et pour ta gouverne, je suis commissaire.

Raku s'imagina alors toute une flopée de plan d'évasion plus tarabiscotés les un que les autres. Mais tous comportaient un défaut. Il fallait qu'il ait son fidèle pot de colle, et celui ci lui avait été confisqué ainsi que sa sacoche. Soupirant de dépit, le serial-colleur se dit qu'un jour ou l'autre il serait relâché, et irait rejoindre ses amis les castors pour construire un barrage immense pour inonder ce village d'hérétiques. Il se coucha sur son lit de cellule et rabattit sur les yeux son chapeau.

Quand la guerre éclata, Raku ne se réveilla pas. Quand la tempête se leva, détruisant les ruines fumantes, Raku se se réveilla pas. Mais quand une pierre chuta dans son pot de colle, et que le feu atteignit a sacoche, il ouvrit les yeux. Il sauta de son lit et découvrit le désordre environnant. La cité était en ruine. Mais le colleur n'avait d'yeux que pour mon matériel détruit. Secouant les barreaux encore enfoncés dans le sol de toutes ses forces, il força sa prison pendant près d'une demi heure, sans se rendre compte que les murs de sa cellule avaient disparus.

Une fois sorti (en ayant forcé les barreaux), il tomba a genoux devant les restes de sa besace et son pot vidé de toute colle. Une larme coula sur la joue du demi-dieu. Ses plus belles armes de paix avaient été réduites a néant par la vengeance de Dame nature.

Ow.... Maman planète... Est-ce un message à ton fils pour lui dire qu'il est dans l'erreur ? Que les castors ne l'aideront pas à ensevelir le grain de beauté dégénéré qu'est ce village de la surface de ta belle peau ? Mais comment veux-tu que je mène la guerre a la guerre si quand je fais une bêtise, tu répondes par la guerre ? Ton fils le plus zélé aurait-il insulté ta mémoire ? Ou alors... Ou alors tu est persécutée ! Les méchants dieux et hommes travaillent main dans la main pour faire croire a Raku qu'il est coupable et mettre un terme a ses agissements ! Mais Raku n'est pas idiot ! Il a trouvé la vérité. Et bin Raku aussi va faire la guerre à la guerre !

Enterrant rapidement sa sacoche et son pot de peinture sous une touffe d'herbe qui avait résisté au poids des bottes et à la chaleur du feu, et prié pendant une petite minute pour le repos éternel de compagnons d'armes, Raku se mis en chemin de la colline, où deux silhouettes semblaient regarder le spectacle. Pinceau entre les dents, Rakutenshugisha escalada avec l'agilité d'un singe la falaise, et se retrouva nez à nez avec 289 soldats, deux silhouettes et un cadavre de moto. Il hurla, bras levés, sa colère à l'attention des deux silhouettes, deux dieux qui semblaient être a l'origine de la perte de ses compagnons.

- WoooooOOOOOOoooohhhh !!! Dame Nature a été persécutée !! Je suis le parasol de la glace a la fraise qu'est la Terre, décoratif mais indispensable !! Je sis l'envoyé de ma sœur la fougère !!! Mes fidèles compagnons n'auront pas disparus en vains ! Vous êtes les méchants qui veulent vider madame Terre des petits lapins !! Au nom de l'amour, je dois vous arrêter, même si je dois donner ma vie pour cela !

Rakutenshugisha s'élança vers les deux silhouettes en hurlant des "Wooohhh !!" et des "Yaaaahh", rendant presque risible son accès de courage.

[ Je vous propose une réponse de votre part, puis je recommence mon manège et Zak, si tu veux on fera à la suite de ce RP notre fameuse course poursuite à travers une ville]
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