Nom : Dame
Prénom : Nozomi
Âge : 20 ans
Race : Homme.
Etat : Chasseur
Statut : Général
(
NDJ : Je demande humblement ce statut.)
Armes : Une flûte, qui étrangement n'est pas dame de vent mais dame d'eau.
Cette flûte n'est pas qu'un simple instrument de musique, elle est constituée en 2 morceaux et possèdent trois fonctions.
Dans son entièreté l'instrument n'est... qu'instrument, mais, les notes qu'elle produit sont des vibrations nécessaire à la communication avec l'élément d'Eau.
La flûte peut se séparer en deux morceaux, l'un des morceaux est une lame aussi longue que l'instrument initial (en comptant le manche) et sans défense. La lame à cette particularité qu'elle n'est pas plate, en effet, elle prend la forme d'un demi cylindre.
L'autre morceau est le cylindre à proprement parler de l'instrument, si lourd qu'il ne peut être soulever sans une certaine force, une chaine de titane se détache de la base de l'instrument afin d'en faire un grapin et toute autre joyeuseté du genre.
* * *
Description physique
Nozomi est un jeune homme de bonne taille, large d'épaule et pourtant loin d'être un spécimen de musculation intensive. Des cheveux noisettes s'éclaircissant au soleil et des yeux bleus sombres font de lui un éternel rêveur. Sur ses traits il porte une mélancolie, une solitude accompagnant la pâleur de ses traits. Le décrire de façon objective revient à étayer une liste non exhaustive d'un jeune homme à l'humeur changeante, mais ceci est un point à voir dans le paragraphe suivant. Simplement, il ne porte que rarement des tenues chaudes, la plupart du temps se contentant de tee-shirt agrémenté de jean et de chaussures de ville. À sa ceinture pend une flûte traversière, un drôle d'instrument plus petit que la normal, brillant comme l'argent. Il aime la discrétion des couleurs soient trop claires soient trop sombres, son apparence entière l'expose comme un homme sinon fragile, loin d'être une menace.
À son poignet est tissé un fin bracelet bleu marine, le seul bijou qu'il se plait à porter avec l'anneau d'obsidienne à son oreille. Le reste n'est pas assez intéressant pour le faire figurer dans ces descriptions.
Description morale
De prime abord, Nozomi est d'un calme sans faille, un sourire bienveillant ornant souvent son visage, il est en réalité d'une indifférence frisant l'asociabilité. Et pourtant, il est loin d'être un de ces général agoraphobe appréciant le moelleux d'un fauteuil de cuir. Loin de là, c'est un homme libre, aimant les grands espaces et le calme. Il est ainsi fait que sa discipline naturelle s'impose facilement à son entourage. Facile à vivre et pourtant inconnu pour ses plus proches connaissances, sa quiétude et son caractère conciliant n'a que bien rarement dévoilé une once d'agressivité. Soit, c'est un combattant, un général, un chasseur, et il le sait. Loin d'être timide et inoffensif, c'est un homme sûr de lui et réfléchit.
Ce drôle de milk-shake nous donne un homme franc et peu loquace qui n'hésite que bien rarement et semble prévoir bien des tournures.
Parlons de ses pensées à présent. Simple chasseur, certainement, tueur de Dieux, on peut dire ça comme ça, et dans tout cela il n'y a aucune place à de la haine envers cette race. La théorie de la création, il la laisse ceux qui ont le temps de s'en soucier. Etrange pour un homme qui tue des dieux parce que cette théorie existe. Mais il a fondé sa propre théorie, un moyen simple et efficace de maitriser sa propre existence : Les Dieux n'auraient jamais dû tombé du ciel. Les Dieux n'auraient jamais dû s'imposer aux hommes. La conclusion la plus facile à admettre est qu'il n'a aucun mépris pour les dieux, juste sait-il que pour redonner aux Hommes leur liberté de vivre et celle de penser il faut apprendre aux dieux à regagner la place qui est la leur. Et si pour cela il faut éteindre cette race... Qu'il en soit ainsi.
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Aime :
La musique, les arts, et évidemment le calme. L'air de rien, il aime la quiétude d'un instant de lecture. Il n'est rien de mauvais pour lui hormis les armes. Alors un livre fait office d'ami et un peinture égayera toujours un coin de fenêtre.
Qu'il pleuve, ou qu'il fasse grand soleil, le calme étant son unique condition à l'appréciation du moment. Il aime alors, et bien souvent, les lieux reculés, loin de toute forme de civilisation.
N'aime pas :
Dire d'un chasseur qu'il n'aime pas les dieux c'est redondant. Alors autant en donner la signification ici-même. Ce qu'il n'aime pas c'est l'intrusion de ces derniers dans l'organisation des hommes. Croyez ce que vous voulez de cette phrase, elle entreprend un nombre considérables de grief envers les dieux, mais aussi envers les Hommes.
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Biographie
-Si tout le monde pensait comme toi, il n’y aurait déjà plus d’humanité.
-Tu crois ?
Comme toujours, il n’écoutait pas, comme toujours son regard se perdait sur les paysages et les images qui lui adressaient des clin d’oeils charmants. Soupirant, Kaze abandonna la partie, discuter avec cet homme n’avait rien d’une partie de plaisir, c’était comme s’adresser à un rocher, si on a un doute quant à savoir s’il vous écoute, vous êtes sûr qu’il ne vous répondra pas. Nozomi était ainsi, un roc qui se laissait aller à la patience oisive d’une méditation perpétuelle, l’esprit enfermé dans une forteresse infranchissable, non, l’esprit était la forteresse.
Kaze, s’affala dans le fauteuil, de profil à l’immense baie vitrée, il fixait l’écran de télévision muet, les images défilant sans que personnes ne se soucient d’elles, ne dévoilant que le visage d’une présentatrice mal fagotée quelques scoop qui n’auraient jamais dû être présenté au JT de 20 heure, et de temps à autre une ou deux publicités.
-Nozomi ?
-hum ?
Il ne détournait même pas les yeux de cette vitre teintée, ne cherchait même pas à m'observer moi, il s'en fichait éperdument, il savait d'avance toute chose. Si minutieux qu'il pourrait deviner si j'étais en colère, heureux, angoissé rien qu'en écoutant ma voix prononcer son nom. Beaucoup dirait qu'il est fou, si jeune et déjà tant de responsabilité. Et lui, il ne fait que sourire, ses yeux éteints dans une contemplation maladive.
-Pourquoi... Tu n'y vas pas ?
Il détourne enfin les yeux de son paysage favoris, deux obsidienne aux reflets bleutés se posent sur moi, j'en frissonne, comme toujours, son regard pénétrant m'oblige à détourner la tête. Son sourire s'est élargit, comme il me parait étrange.
-Les enterrements sont trop ennuyeux, je n'ai pas envie d'y aller.
-C'est ton frère qu'on enterre.
-Je le sais.
Le début de cette conversation portait sur le même sujet, moins avoué. En entrant dans l'appartement je lui ai demandé pourquoi il ne sortait pas depuis quelques jours, sa réponse fut un silence méprisable, un sourire agaçant et il m'avait expliqué qu'il sortirait lorsqu'on aurait besoin de lui. Nous avons dérivé sur bien des thèmes avant que je ne l'engueule une fois encore. Nozomi est ainsi fait qu'il ne se soucie de rien, du moins, c'est ce que j'ai toujours cru. Et puis, il y a eu les enfants du ports, un jour simple, il leur offrit des glaces, comme si acheter une vingtaine de glaces d'un coup était un acte anodin, et sans un mot était partit. Depuis ce jour, bizarrement je m'interroge sur lui, sans jamais trouvé de réponse réconfortante.
Il n'est pas si indifférent, il a apprit à intérioriser chaque émotion, c'est ma seule explication. Il agit parfois sur des coups de têtes et rarement lorsque la situation est vraiment sérieuse, alors cette fois je me demande vraiment, pourquoi ne souhait-il pas aller à l'enterrement de son frère.
-Tu ne souhaites pas lui faire tes adieux ?
-Je les lui ai fait il y a dix ans de cela.
-Tu as peur de quoi ?
La question m'avait échappé, j'étais loin de son calme terrifiant, loin de cette maitrise personnelle qui lui donnait l'air d'un robot mélancolique. Et cette musique... Depuis quand n'a-t-il pas touché au piano qui trône dans cette pièce depuis, toujours! Depuis quand n'a-t-il pas fait chanter sa flute ou jouer d'un quelconque autre instrument ? Depuis quand la chaine hi-fi n'a-t-elle pas cracher le refrain d'une symphonie dont seul lui connait le nom ? Si personne ne le remarquait, moi si, je savais que quelque chose n'allait pas.
Il ne répond pas, cette conversation se termine avant même qu'elle ne commence.
Ce que je sais de son passé se résume à un rien sonore et lumineux.
Je ne connais que les éléments les plus brefs, les plus insignifiant de sa vie d'enfant. Né sous X, d'une prostituée disparue depuis, d'un père qui n'a jamais eu de nom que le point d'interrogation que je m'amuse à lui coller. L'orphelinat d'abord et les familles d'accueil ensuite, il n'y avait rien de stable chez cet enfant si ce n'est son gout pour la musique. De ses mains et d'un bout de table il jouait une morceau de percussions vibrant, et pourtant, personne ne l'a jamais entendu chanter.
Jusqu'à ses Quatorze ans il fut baloter de familles en familles, jusqu'à la nôtre. Moi, Kaze, et mon jeune frère Riku avons accueillit dans notre famille banale un garçon qui n'avait rien de quelqu'un de normal. Des yeux sombres ne dévoilant rien d'autre qu'une sagesse qui pour nous, à peine âgés respectivement de 15 et 11 ans, était la preuve extraordinaire que nous lui serions à jamais obligé. Et ça s'est passé exactement comme prévu.
Le secondaire dut supporter un trio infernal mené de main de maitre par un enfant trop malin pour son âge, par un ado trop impulsif pour le règlement et d'un gosse à peine sortit du berceau attendrissant quiconque portait le regard sur lui. Nous étions trois et nous pensions que cela ne changerait jamais.
La majorité atteinte par Nozomi, nous laissâmes à Riku la chance d'avoir quelques années de tranquilité et de normalité, nous finîmes à deux.
Moi et Nozomi, un étrange duo qui n'acceptait que peu les études supérieur, ou peut-être est-ce elles qui ne nous acceptèrent pas. La question n'étant pas là, il suffisait de comprendre qu'il n'y avait rien que Nozomi souhaitait apprendre, et il n'y avait rien que je voulais plus que de rester auprès de lui. Notre amitié, notre fraternité était née instinctivement comme une notion primitive à laquelle je ne pouvais me soustraire, de la même façon que l'humain respire et mange, qu'il boit et dort, je devais être son ombre quand il était le cadre de mon existence.
Ces résolutions, j'y ai cru dur comme fer jusqu'à l'an passé, moi qui croyait le connaitre, j'ai déchanté le jour où Jikan débarqua dans nos vie. Jikan le chasseur de divinité, il s'est pointé comme un cheveux sur la soupe...
Nous sommes jeunes et afin de forcer ce type lunatique à sortir de sa piaule, et à lâcher son piano, nous sommes sortit ce soir là, boir un verre entre amis, j'espérai que pour une fois il se trouve une fille capable de prendre soin de lui, qu'on m'enlève au moins se fardeau là, mais nous avons trouvé autre chose ce soir là. Nozomi s'est trouvé un frère, un véritable frère.
Jikan était un hunter comme on rencontre pas mal depuis le retour des dieux sur notre île, il nous attendait comme s'il savait déjà que nous viendrions, et parce qu'ils se ressemblaient comme jamais, j'ai compris ce qu'ils étaient l'un pour l'autre.
Je n'ai pas envie de rappeler tout ce qu'il s'est passé ce soir là, Jikan nous raconta comment il avait retrouvé sa mère, apprit l'existence d'un frère, comment il nous avait chassé pour nous trouver... Ce dont je me souviens c'est des doutes de Nozomi, les tous premiers de son existence, des doutes sur ses parents, des doutes sur ses frères, des doutes sur lui-même et sur la voie à suivre. Le lendemain nous obtenions le statut de chasseur, à peu de chose près, jusqu'au départ. Jikan nous a trouvé l'appartement, il nous a fournit arme, instrument, meubles, tout jusqu'à ce que nous soyons en mesure de travailler et de vivre par nous même.
Et pendant un an j'ai vu Nozomi se refermer dans des réflexions qui n'avaient aucun sens pour l'extérieur, je l'ai vu s'enfermer dans des contemplations dont j'étais exclu, et j'ai compris que je ne le connaissais pas.
Ce que j'avais pris pour de la joie, je compris qu'il s'agissait de chaines dont Nozomi tentait de se débarrasser. Son frère de sang, à ses yeux ne l'était pas, il n'était qu'un chasseur venu recruter des hommes prêts à tuer. Et parce que Nozomi reste Nozomi, lorsqu'il reçu la lettre annonçant la mort de Jikan au cours d'une mission qui aurait mal tournée, il ne l'ouvrit même pas. Il savait et s'en fichait.
-Je n'ai peur de rien Kaze. Rien que tu puisses comprendre.
-Prends-moi pour un con aussi.
-Non, tu es au contraire trop intelligent pour les comprendre.
Sa voix grave se perdant dans l'espace considérable de l'endroit. Il me dit simplement, afin de conclure cette conversation :
-Je suis le général des hunters, je suis l'héritier d'une cause qui me concerne et en même temps m'indiffère. Ne me demande pas d'honorer des inconnus, mon temps est trop court pour ce que j'envisage. Ai-je répondu à toutes tes questions ?
Les yeux exorbités, je l'ai regardé, j'ai acquiescé faiblement en me demandant intérieurement : Quand est-il devenu si fort ?