A dance with Gods
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A dance with Gods

L'équilibre fragile de l'île des hommes devient menacé lorsque les dieux viennent y vivre...
Dans cette danse doucereuse entre mortels et divinités,
quelle attitude adopterez-vous ?
 
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 Sheehan Selwyn

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Sheehan Selwyn
Tell the truth or I'll know it
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Sheehan Selwyn


Messages : 309

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MessageSujet: Sheehan Selwyn   Sheehan Selwyn EmptyVen 1 Mai - 16:22

Nom : Oh celui là comme j’aimerais l’oublier, légué par un père que je méprise, lié à une signification que je méprise encore plus… Mais puisque vous-y tenez, je m’appelle Selwyn.

Prénom : Celui là m’inspire des sentiments plus mêlés mais tout de même qu’elle idée, d’une stupide dévotion sans doute, avait là ma mère en m’appelant comme ça je vous le demande ! Mais son immense avantage est que je ne risque guère de croiser quelqu’un ayant le même prénom que le mien parce que, très franchement, avez-vous jamais entendu parlé de quelqu’un s’appelant Sheehan ?

Âge : Je suis né il y a 27 ans, 3 mois et 11 jours pour être exact. Et j’aime être exact. Je suis navré de ne pas pouvoir calculer l’heure mais je n’ai jamais pu obtenir cette information personne ne s’étant soucié de la retenir…


Race : Humain et fier de l’être, c’est l’humanité qui par sa science percera tous les secrets jusqu’à obtenir la connaissance ultime.

Etat : Scientifique, rien d’autre ne saurait mieux me convenir, n’est pas ?

Statut : Maitre de Mydiar, enfin. Et enfin je vais avoir les moyens de faire avancer mes recherches comme je l’entends !


Pouvoirs : /

Armes : Je n’ai jamais été très porté sur les armes où le combat contrairement à un vieil ami d’enfance, mais à son contact j’ai tout de même appris un minimum. En souvenir de cette époque j’ai gardé une panoplie de petits couteaux de lancé qui a récemment élu domicile sur ma personne, dissimulés avec soin et accessibles rapidement. Quand ma vie a commencé à être menacée j’ai également pris la décision d’emmener toujours avec moi un petit pistolet discrètement pelotonné dans ma manche où il n’attend qu’une légère traction de mes doigts selon un certain angle pour me sauter dans la main fort à propos grâce à un petit mécanisme de mon invention dont je ne suis tout de même pas peu fier. Il n’est peut être pas très puissant du fait de son petit calibre mais sa précision est redoutable et la mienne a commencé à l’être. De plus je l’ai fabriqué moi même ce qui lui garantit une solidité à toute épreuve grâce à un alliage expérimentale certes mais qui n’a jamais fait montre d’aucun défaut en trois ans de service et ce malgré les divers tests plus ou moins extrêmes que je me suis amusé à lui faire subir. Pour le compléter et occuper certaines de mes soirées j’ai mis au point un ensemble de balles spécialement pour lui. Elles ont toutes des effets plus ou moins surprenant, de la plus classique qui s’éparpille dans toutes les directions à l’intérieur de sa cible une fois qu’elle la touchée à la plus fantaisiste qui libère suffisamment d’azote liquide pour congeler la circulation de la zone touchée… Mais dans l’ensemble je n’aime pas tellement recourir à la violence et ces armes ne sont là que pour autodéfense. C’est sans doute pour cela que je n’ai jamais eu ne serait-ce que l’envie de posséder une arme élémentaire. En étudier une oui très certainement et je l’ai d’ailleurs fait, mais en posséder une, surtout pour s’en servir… Mais maintenant que l’enlèvement et la dissection d’un Dieu semblent les seules options permettant d’avancer dans mes recherches il serait sans doute tant d’aller retrouver une vieille connaissance. J’en profiterais pour la cuisiner sur ses secrets de fabrication, sans grand succès je pense mais qui ne tente rien n’a rien.



Description physique : Il est certain que je ne suis pas excessivement grand avec mon mètre soixante-dix, mais ma minceur naturelle et mes longues jambes me donnent une silhouette élancée qui trompe l’œil de bien des observateur. J’ose espérer que mon port et mon maintient y sont aussi pour quelque chose, en tout cas de façon étonnante on me décrit souvent comme grand. J’ai gardé de ma brève passion pour la taryuza une démarche un peu dansante qui ne fait effectivement pas très sérieux à un séminaire scientifique mais me confère une certaine grâce d’après ce que m’ont dit certains collaborateurs, enfin surtout collaboratrices en fait…
Je laisse mes cheveux d’un blond cendré retomber librement, en veillant toutefois à ce qu’ils rencontrent une paire de ciseau quand ils ont le malheur de devenir un peu trop long pour ne pas me gêner lors de mes expériences. En fonction du temps qu’il fait, de la luminosité ou du point de vue de l’observateur, leurs reflets les font apparaitre presque blanc ou, au contraire, plus sombre. Ils s’harmonisent ainsi à mes yeux qui ont également l’étrange manie de changer de teinte subtilement passant ainsi d’une couleur chocolat à du gris bleuté selon qu’il fait grand soleil ou pluie battante. Leur froideur en revanche s’estompe rarement quand bien le pli de ma bouche se recourberait légèrement vers le haut, le plus souvent par ironie.
Je porte rarement des tenues académiques ou même simplement « sérieuse », ce genre de tenue me donne trop l’impression d’étouffer dans le moule oppressant du conformisme. J’ai gardé en revanche un profond dégoût des couleurs chatoyantes et criardes des sanctuaires et cette aversion retentit grandement sur mon style vestimentaire. En effet, si mes habits sont parfois quelques peu extravagants, leur couleur, elle, ne varie pas : noir et blanc. J’apprécie la reposante sobriété de ces couleurs, en cela le centre Mydiar était fait pour moi…
Mais quand je rencontre quelqu’un pour la première fois il ne remarque ni l’extravagance de ma mise, ni ma posture, ni même l’expression de mon visage, car leur regard est irrésistiblement attiré par le tatouage qui me barre la moitié du visage. Dans mes grands accès colère, je dis qu’il me défigure… Dans les fait l’étoile noir que j’ai sur le front descend sur mon visage par une ligne qui traverse mon œil gauche en passant sur ma paupière, avant de croiser un second trait tout aussi noir et d’effectuer une arabesque pour enfin se terminer à peu près au niveau de mon pli labial. Il marque donc bien la moitié de mon visage. Mais en temps normal je le considère plutôt comme un vieil ami que comme une hideuse cicatrice. Après tout on est ensemble depuis que je suis né et son absence créerait un manque terrible je pense.


Description morale : Par quoi donc puis-je commencer ? Je crois que mon trait de caractère le plus marquant c’est ma totale obsession pour la vérité. Depuis toujours et pour toujours je pense. J’ai toujours été excessivement curieux, je voulais tout savoir, tout connaitre et surtout tout comprendre. Je n’ai pas perdu en grandissant l’agaçante habitude des enfants de poser mille et une questions et plus je sens que les réponses m’échappent ou que les gens tentent de me les dissimuler plus j’ai besoin de savoir. Un besoin pressant et presque physique de savoir. Je ne supporte pas les secrets encore plus quand je ne les partagent pas. Mais même quand je les partage j’ai le plus grand mal à les garder. En effet, considérant la vérité à la fois comme un but et une idéologie de vie je suis devenu quelqu’un de très honnête. J’ai tendance à dire ce que je pense quel que soit l’interlocuteur en face au risque de le heurter. De ce fait je pense j’avais peu d’amis étant plus jeune, mais avec le temps j’ai appris que crier la vérité sur tous les toits ne la rendait pas plus vraie et que ne pas la dissimuler à certains ne la rendait pas moins vrai et l’apprentissage du mensonge par omission m’a fait me rendre compte que la vie sociale n’est après tout pas si compliquée.
Je suis un peu maniaque sur les bords dans mon soucis d’ordre et d’exactitude quand il s’agit de mettre au point et mettre en pratique une expérience scientifique, alors que je suis quelqu’un de très chaotique et fantasque dans la vie de tous les jours. Il suffit d’observer mon bureau professionnel impeccablement rangé sans le moindre dossier qui dépasse et mon appartement dans un désordre alarmant, envahi de piles menaçant de s’effondrer où s’entassent sans aucune logique apparente des dossiers, des livres de cuisine, des romans, des revues scientifiques, des vieux journaux et des brouillons, pour s’en rendre compte. Dans l’un j’invente, je créé au grès de mes rêveries incohérentes tandis que dans l’autre je mets en place, avec la logique et la rigueur, que cela présuppose l’exécution tant théorique que pratique des projets né dans le premier. Je vous laisse deviner lequel est quoi. Mon esprit a tendance à battre la campagne et à dériver de sujet en sujet par des relations que je suis sans doute le seul à pouvoir comprendre quand il n’est pas concentré sur recherche quelconque. Qu’il s’agisse d’une expérience scientifique, d’une conversation avec quelqu’un, ou de la douloureuse décision à prendre de faire un peu de ménage avant de mourir étouffé sous la poussière et le papier mon esprit est toujours en recherche de quelque chose… que ce soit la conclusion de l’expérience ou le nombre de jour que je peux encore me permettre d’attendre avant de m’emparer d’un plumeau.


Aime : J’aime la vérité au point qu’on pourrait presque dire que j’en suis amoureux fou de cette belle insaisissable. Ma deuxième amante, le deuxième amour de ma vie c’st la science, la seule capable de me mener à l’autre dont j’admire tant l’efficacité pratique, la logique imparable, J’aime inventer de nouvelles recettes de cuisine qui ont fait de ma cuisine ce champ de ruine dévasté toujours prés à expérimenter un nouveau mélange et ont fait de moi un habitué de l’hôpital après quelques intoxications alimentaires… Mais il est vrai que j’étais déjà connu là bas pour y avoir atterri un certain nombre de fois après quelques expériences explosives culinaires ou non. J’aime parler avec les gens, découvrir leurs vérités et les gens m’aiment bien, après tout c’est vrai que les gens aiment le plus souvent parler d’eux et mon intérêt les flatte. J’aime la découverte mais aussi la recherche qui la précède et sans laquelle son intérêt serait tellement déprécié. J’aime m’asseoir sur le rebord bancale de ma fenêtre au douzième étage et laisser mon regard s’égarer sur les immeubles avoisinants pendant que mon esprit se ballade où il veut et que le mug de chocolat refroidit lentement entre mes mains. J’aime déchirer les livres, briser les vitres, donner des coups de chaises dans les bibelots, éventrer les coussins et le canapé, noyer le carrelage de la salle de bain en laissant le robinet ouvert et passer trois jours à tout remettre parfaitement en ordre jusqu’à recoller les derniers petits bouts de papier des livres devenus puzzle. D’ailleurs j’aime les puzzles.
J’aime la chaleur bienfaisante du soleil sur ma peau qui assoupi les sens et laisse libre de réfléchir. J’aime les nuages dans lesquels se dessinent toutes sorte de formes saugrenues. J’aime le vent qui fait voltiger mes cheveux et aère mon cerveau quand il tourne en rond sur des problèmes insolubles. J’aime la pluie qui révèle l’envers du monde le montrant sous un angle nouveau et inédit qui apporte tant de réponses.



N'aime pas : J’exècre les mensonges et les gens qui les profèrent. Tout comme j’abhorre « les vérités révélées » et ceux qui les colportent ou même simplement ceux qui y croit. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : y croire. Il n’y a rien pour prouver les stupides insanités que profèrent les prêtres, rien d’autre que des livres écris par des hommes aussi allumés qu’eux qui n’apporte aucune preuve qu’il y ait ne serait-ce qu’une once de vérité dans leurs croyances. Il n’y a malheureusement aucune preuve qu’ils aient tord mais comptez sur moi pour en trouver ! Ou alors je prouverais qu’ils ont raison, il est hors de question pour moi de partir d’une idée préconçue qui risque de compromettre mes recherches. Mais je trouverais la vérité à ce sujet dussais-je y passer toute ma vie… Je n’aime pas la violence, ni la commettre, ni la voir ni encore moins la subir bien évidemment. Pacifiste convaincu, je pense qu’il existe bien d’autres méthodes pour résoudre les conflits. Je n’aime pas être dehors, là où je me sens si exposé et fragile, mais si libre aussi. Mon univers à moi s’organise dedans, là où je contrôle les choses, là où j’expérimente, où la science règne en maitresse. Mais à peine ai-je un moment de libre que mes pieds traitres m’entrainent et je me retrouve à l’extérieur car c’est là qu’est la vraie vie, c’est donc le seul endroit où peut se trouver la vérité.
Je n’aime pas le soleil qui écrase tout de son implacable luminosité quand je suis sombre. Je n’aime pas les nuages qui cachent le ciel quand je voudrais tout voir. Je n’aime pas le vent qui emporte les nuages et mes idées avec, si vite que je ne peux pas les rattraper. Je n’aime pas la pluie qui efface tout, comme si la vérité s’effaçait si facilement qu’il suffirait d’une averse pour la perdre à jamais.



Suite au prochaine épisode ;p
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